La Nouvelle-Calédonie
Ce fut un pays sur lequel nous avions beaucoup d’espérances. Une de nos plus longues étapes. Un mois pour le découvrir.
Mis à part quelques clichés vus de ci de là nous n’avions que peu d’éléments pour comprendre. Comme pour la plupart de nos destinations, nous avons préféré découvrir par nous même que se documenter. Une façon pour nous de ne pas être déçus, une façon de faire du voyage le notre et non pas celui d’une encyclopédie.
La seule faculté connue à notre arrivée étant d’être français, et de parler la même langue.
Nous avons été en tout premier lieu été littéralement assommés par la chaleur. Apparemment nous sommes arrivés lors d’un pic avéré. Arrivant de Nouvelle Zelande où nous avons vécu le froid polaire de l’été le plus australe avant le pôle sud, où polaire et doudoune ne nous quittaient plus même la nuit, le choc a été un peu rude.
Par la visite de musée, nous avons appris ce qu’est l’histoire du Caillou. Prise de conscience des conflits entre les populations kanak et la population de caldoches, qui se partagent ensemble une histoire difficile avec la France. Les uns chassés de leur territoire et exclus de sa gouvernance, les autres portant l’histoire de leurs grands parents exilés, envoyés au bagne a l’autre bout du globe. Ensemble écorchés et encore peu reconnus dans leur histoire douloureuse doivent cohabiter et ménager leur lien qui les relie à la Fance.
Nous avons découvert une toute petite partie de la Grande Terre. Nous prévoyions d’en faire le tour, mais ayant trouvé un petit havre de paix en l’auberge de Poe, nous avons décidé d’y rester pour se reposer. Car oui le voyage est aussi éprouvant.
C’est donc principalement par la découverte des îles que nous avons approché la culture kanak, et la nature.
Chacune des îles ayant leur attrait, leurs spécificités.
Nous avons opté pour un accueil en tribu, le plus développé d’une part et le plus proche de la population selon nos espérances.
Sur les îles, la vie est encore très teintée de la culture traditionnelle, celle d’avant l’arrivée des français. Ainsi, on ne parle pas d’agglomérations mais de tribus. Elles sont constituées de familles qui vivent de façon quasi-communautaire, dans des habitations traditionnelles pour la plupart.
Les coutumes sont encore très présentes. Ici nous parlons d’ailleurs de ‘faire la coutume’ une tradition qui consiste à offrir un présent, usuellement un tissu traditionnel, accompagné d’un billet et d’un remerciement solennel auprès de la personne qui vous reçoit. Cette tradition est toujours pratiquée dans les tribus, c’est une forme de reconnaissance et de système d’échange qui régit encore nombre de rapports sociaux.
Dans notre réalité, les accueils en tribu ont ete relativement distants. Nous avons eu beaucoup de peine à entrer en contact avec nos hôtes avec lesquels nous n’avons eu qu’un simple rapport commercial.
L’expérience de dormir en hutte n’a pas fait l’unanimité mais elle a le mérite d’avoir existé 😉
La découverte de la nature sur les îles n’est pas aussi facile qu’elle n’y paraît. La moindre expédition nécessitant l’accompagnement d’un guide (et donc de sa rémunération). Mais les sites en valent vraiment la peine.
Les bleus se confondent et se surperposent entre ciel et mer. Des joyaux de la nature sont subjuguants de beauté et d’authenticité préservée.
Nous l’avons compris, la Calédonie est un pays qui se protège du grand tourisme et qui recèle de beaux trésors, elle se mérite donc un peu. Et elle offre ce qu’elle a de plus beau. Les photos sont les meilleurs témoins de ces découvertes là…
Article très intéressant, merci. Il n’y a pas beaucoup de pays où l’Histoire n’est pas empreinte de douleurs et de rivalités intérieures qui subsistent des décennies après.
Le bleu du ciel est profond. Les paysages magiques. Un coucher de soleil sur la mer a le même charme que celui sur la montagne ; c’est l’égalité de la Nature pour l’Homme où qu’il vive.
Plus que qq jours !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! et on pourra vous serrer dans nos bras. JVM tendrement.