Après bleu, saignant, a point et bien cuit, il y a la cuisson « Amed », petit port de pêche au pied de la fournaise du volcan Agung…
Le four est allumé très tôt le matin, les premiers rayons permettent la montée rapide en température. Le maintien en chaleur est assuré par la pierre volcanique noire locale qui jonche le sol. La chaleur tournante ventile l’air chaud autour des petits poulets que nous sommes, dorés malgré eux dans ce four balinais.
Pour se rafraîchir, c’est dans l’eau claire que nous avons voulu croire au répit. Mais une heure de bain bouillonnant plus tard, c’est avec effroi que nous nous sommes demandés comment les poissons pouvaient eux aussi barboter encore sans être « bouillus » comme nous… 🙂
Une nuit fut particulièrement mémorable, lorsque le bungalow, joliment décoré de ladite pierre volcanique, généreuse réfractrice des beaux rayons de soleil du jour, fut privé d’électricité. Le frigo escompté se transforma rapidement en four écologique…
Même une douche nocturne, et le transat de la terrasse n’amèna aucune sensation de rafraîchissement !
Il faut se rendre à l’évidence, seuls les sourires de ce peuple rieur nous ont rafraîchi, à Amed. Et honnêtement ça désaltère 😉
Autre solution : s’éloigner de la côte et prendre un peu d’altitude, pour rejoindre les rizières en terrasses irriguées par les sources des montagnes qui les surplombent…
Vraiment désolé pour la chaleur….mais n’allez surtout pas croire qu’on va vous plaindre…..;o) Photos magnifiques. Merci. Tata Cha Cha
La chaleur conserve aussi mes enfants….
Majunga : les 12 premières années de ma vie : 6 mois de l’année entre 41 et 43° à l’ombre.
Bravo vous avez osé la moto !! Coucou tata Céline !
MERCI pour ton chaleureux et délicieux post, c’est top Chef!
Aujourd’hui, sans toi, je fris, nous frisson(s) à Plaine Joux. A cette altitude, pas de poissons bouillis ni panés ni pochés… seulement une fournée de gamins givrés à basse température, plongeant tout schuss dans la poudre à la recherche du dahu grillé!
Bisous tout plein