C’est à Bali, que j’ai vécu ma première plongée, plus précisément à Amed.
Nous avons d’abord du trouver un bon club, aux prix corrects, et aux propositions intéressantes. C’est alors qu’on est tombé par hasard sur ce joli et attirant club de plongée  Arya Amed Diving. Le baptême contenait :
– Une video de théorie
– Un essai en piscine
– Et une plongée de 40 min

Hugo et moi avons sauté sur l’occasion…
Le jour même, nous avons fait le test en piscine, j’ai adoré !! Cet essai nous a surtout permis de faire des exercices. Nous avons appris à : vider son masque, respirer avec son détendeur, enlever son détendeur de sa bouche, tout en continuant à souffler, le reprendre, souffler dedans pour dégager l’eau du détendeur, ou même apprendre à contrôler sa STAB*.
Une fois cet entrainement fini, nous avons regardé cette fameuse video théorie, qui nous rappelle tous les risques et toutes les règles à évaluer et à respecter… J’en tire une conclusion de cette video :  » Il faut toujours se rappeler que l’eau n’est pas environnement naturel pour l’homme, il faut donc respecter attentivement toutes les règles de plongée, et évaluer tous les risques. Si tous les critères ( être en bonne santé, ne jamais plonger tout seul, ne jamais s’arrêter de respirer…) sont respectés correctement, alors on peut passer une agréable plongée. Mais la plongée restera toujours un sport dangereux. ».
Il faut savoir que j’ai eu beaucoup de chance de plonger dans un pays autre que la France, car les règles sont beaucoup moins strictes à Bali…
En France, dans un baptême, le moniteur ne doit jamais lâcher la main de son unique élève ( Un moniteur = Un élève ). Toujours en France, la profondeur maximum d’un baptême, est de 6m, pendant maximum 15 mins.
Alors qu’à Bali, un moniteur = 2 élèves. Si les deux élèves se sentent en sécurité, alors ils peuvent lâcher la main du moniteur jusqu’à la fin de la plongée. Et à Bali , lors d’un baptême, la profondeur maximum est de 12m.

J’ai eu aussi beaucoup de chance de faire un baptême dans un site magnifique site de plongée, prisé par tous les plongeurs du monde entier. L’épave d’un bateau américain, nommé le Liberty.

Notre moniteur est venu nous chercher en mini van , vers 8h. Nous avons eu la compagnie de deux australiennes, qui elles aussi venaient passer leur baptême. Nous avons discuté avec elles, malgré leur gros accent.
Ensuite nous sommes arrivés à l’épave. Nous nous sommes équipés : STAB, 2 détendeurs dont un de secours, chaussons, palmes, masque, combinaison, et bien sûr la bouteille d’air. Tout ça sur le dos pèse environ 18-20 kg.
Nous sommes ensuite rentrés dans l’eau, nous avons enfilé nos palmes, et mis en bouche nos détendeurs et nous sommes descendus. Une fois sous l’eau, nous fûmes époustouflés par ce fameux barracuda de 1m20, qui logeait là depuis deux ans, équipé de ses deux grosses canines pointues… Ensuite nous avons suivi le fond de l’eau jusqu’à l’épave à environ 11 m. Malgré un peu de courant, flottant au milieu de l’eau, j’aperçus une petite méduse blanche et orange. Je pensais que ce n’était qu’une simple méduse, mais en levant la tête j’en ai vu une centaine qui logeait au-dessus de ma tête. Ca grouillait de méduses !!!
C’est là que commença une partie de jeux, qui consiste à éviter les méduses. Bruno, mon moniteur, perd un point en se faisant piquer la main par une de ces saletés. Nous décidons de mettre pause au jeu en allant se réfugier derrière la coque du navire, protégés du courant et des méduses. Nous étions à ce moment là à 12m de profondeur. C’est en sortant par la porte arrière du navire qu’on s’est aperçu qu’on passait juste au-dessus de deux raies pastenagues (des raies d’une couleur orange, aux points bleus électriques), d’environ 40cm de largeur, et environ 1m de longueur, avec la queue.
De l’autre coté de l’épave nous avons visité un petit endroit très joli, un endroit rempli d’anguilles jardinières. Des petites anguilles enterrées, laissant dépasser la moitié de leur corps. Très timides, elles se cachent lorsqu’on les approche…
Continuant à esquiver les méduses, on aperçut juste à nos côtés, une tortue de 50-60cm de large. Elle mangeait le corail mort, en le mâchant avec son gros bec aiguisé.
Je rattrapai vite Bruno, en me faisant piquer par une méduse en pleine face entre mon détendeur et mon masque. La piqûre fut douloureuse, mais le plus douloureux fut la réaction de ma peau… 🙁
Nous sommes ensuite sortis de l’eau, émerveillés par la beauté de tout ce qu’on venait de voir, mais aussi détruits par le mal de chien des méduses …

Je résume ma plongée à ça :

« J’ai enfin pu découvrir les sensations de la plongée, respirer comme un poisson. Une sensation de liberté, et une sensation d’infériorité (d’être un tout petit poisson). On sent que la masse d’eau et la pression sont mille fois plus fortes qu’à l’air libre. Ton masque s’écrase, tes tympans se crispent, la respiration demande un effort supplémentaire, le stress de se rappeler que ta vie ne tient qu’à une bouteille et un détendeur….mais malgré tout ça, j’ai ressenti une grande sensation de liberté… Une sensation unique qui ne peut être découverte, que par l’essai. »

STAB*= La « STAB » est le surnom qu’on donne au gilet de plongée. A l’aide d’un bouton on peut le gonfler ou le dégonfler pour gérer notre flottabilité.

Merci, et désolé si mon article était un peu long ! 🙂