Petits insignifiants mais si paisibles détails de la vie quotidienne de Lunag Prabang, ancienne capitale du Laos du temps de la monarchie…
Réviser son vocabulaire laotien, réduit à la portion congrue :
- bonjour = [sabaïdi]
- merci = [koptchaï]
- merci bcp = [koptchaï lalaï]
- baguettes (on ne sait plus manger avec une fourchette :-)) = [maïtu]
La bonne nouvelle : nous sommes millionnaires ! la mauvaise : en kip seulement, la monnaie locale, 10’000 kips valant environ 1 euros… 🙂
Déambuler dans les ruelles du vieux Luang Prabang, sur la presqu’ile formée par les deux bras du Mékong : trottoirs en brique orange, haies luxuriantes, fleurs, maisons traditionnelles en bois exotiques, temples aux milles éclats… Expérience encore plus enivrante en vélo (heureusement pas de montées, cf les cadres carbone 🙂
Choisir son petit déjeuner / déjeuner / souper pour 20’000 kips par 07, dans la rue, parmi : sandwich poulet / avocat / omelette (kif des 07), crêpe au sucre / banane miel, smoothie fruits exotiques, cake ananas / banane / carotte, noodle vegetable / chicken, fried rice, omelette ; oui, on se délecte de retrouver du pain (de la baguette même !!), reliquat de la présence française jusque dans les années 50…
Profiter avec délectation des raclages de sinus suivis de bruyants crachats : les usages en la matière varient fortement d’un pays à l’autre…
(image censurée 🙂
Observer la marchandise des différents étals, et s’enrichir de la diversité alimentaire : chauve-souris, crapaud, anguilles, cailles, en plus des plus traditionnels têtes et pieds de cochons, pattes de poulet, …
Communier avec la population locale qui nourrit chaque jour ses moines vénérés à l’aube : c’est le Tak Bat (cf article dédié – en préparation), en essayant d’occulter le cirque des touristes se livrant au concours du zoom et du flash…
Lire quelques bandes-dessinées en français gracieusement prêtées par une compatriote expatriée (encore merci !) : c’est si beau (oui, ce qui est rare est souvent beau…) de voir des enfants se jeter sur des livres 🙂
Siroter une boisson fraiche sur le toit-terrasse de l’hôtel Indigo (le seul de trois étages), en centre-ville, en fin d’après-midi, et regarder défiler les gens, les véhicules, les animaux, et se dresser les unes après les autres les tentes rouges et bleues, petits carreaux de la mosaïque du Night Market de Luang Prabang
Decouvrir les beautés de l’artisanat local, en particulier l’habilité du tissage des femmes et l’étendue de leur savoir : récolte du coton (plante) ou de la soie (ver), nettoyage et filage, teinture naturelle (certaines couleurs demandent une macération des ingrédients de plusieurs mois), création des patrons (rien que dans le sens de la longueur, mille fils de trames à séparer !) et tissage…
Profitez des riches alentours de Luang Prabang (petite révision pour les méninges de ceux qui nous suivent avec assiduité – merci 🙂 : cascades (dont celle de Kuang Si, comme présentée par A07 dans cet article), animaux (ours, papillons comme présentés par E07 dans cet article), villages Hmong (cf reportage de LL07), fleuve, jungle, et tant encore…
Se noyer dans la vue 360° au sommet de la petite colline de Luang Prabang, le « Phu Si », coiffé d’un temple (et défendu par une pièce d’artillerie anti-aérienne, quel contraste…) et baigné d’une lumière que l’on voudrait prendre avec soi, quelques rais dans chaque sac… La tradition veut qu’on y libère de leur cage de petits oiseaux…
ouah, les couleurs sur ce marché sont magnifiques!
Ha ! ce n’est ni en Nouvelle-Calédonie, ni en Polynésie qu’ils vont rester….c’est au Laos. Visiblement enchantés. Merci pour toutes ces couleurs.
« Ouvrez, ouvrez la cage aux oiseaux.
Regardez-les s’envoler. C’est beau.
Les enfants, si vous voyez
Des petits oiseaux prisonniers,
Ouvrez-leur la porte vers la liberté »
Jvm
Magnifique!